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vendredi 14 juin 2013

1985 : Les accords de Schengen


Les accords signés à Schengen (Luxembourg) par plusieurs Etats européens, abolissent les contrôles aux frontières communes entre les Etats signataires. Cette suppression des contrôles intérieurs est accompagnée de la mise en place de règles communes sur l'entrée et le séjour des ressortissants n'appartenant pas à la Communauté européenne. Ces accords seront complétés par une convention d'application en 1990 et entreront en vigueur en 1995.

 

L'accord de Schengen est une proposition des États du Benelux, où la libre circulation existait déjà, à la France et à l'Allemagne. Leur objectif est de parvenir à une suppression graduelle des contrôles à leurs frontières communes compensée par une surveillance plus efficace de leurs frontières extérieures. Ces États forment le « groupe de Schengen ».

Souvent présenté comme un « laboratoire de l'Europe », cet accord fait suite, notamment, à une grève du zèle des douaniers italiens, puis des douaniers français, en janvier 1984, confrontés à l'intensification de leur travail suite à l'augmentation des passages de frontières, à laquelle fait réponse une grève des camionneurs qui paralyse le territoire français en février 1984. Malgré l'opposition du ministre des Transports Charles Fiterman (PCF), le Premier ministre Pierre Mauroy veut envoyer l'armée pour briser la grève. Finalement, il envoie des grues, accompagnées de chars, pour dégager les camions, et tente de faire émerger un interlocuteur représentatif.

 

samedi 20 avril 2013

Croatie




La commission européenne rend un avis favorable à l’ouverture des négociations entre l’Union Européenne et la Croatie en vue de l’intégration de cette dernière. C’est une première étape pour que le pays encore en guerre dix ans plus tôt puisse rejoindre la communauté.

jeudi 18 avril 2013

CECA




La 1ère manifestation de coopération européenne est instituée par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), fondée par 6 pays: la Belgique, la France, le Luxembourg, l'Italie, les Pays-Bas et la République Fédérale d'Allemagne (RFA). Tous signent le traité qui a pour but de faciliter le rapprochement politique des Six en instituant un marché commun du charbon et de l'acier et en éliminant les entraves à la libre circulation de ces marchandises. Il entrera en vigueur le 23 juillet 1952.

jeudi 4 avril 2013

L’UE dans la mondialisation


« L’Union européenne dans la mondialisation » est l’une des deux questions à traiter dans le cadre du thème 4 « France et Europe dans le monde », auquel le programme préconise de consacrer 11à 12 heures au total. L’intitulé du programme invite à mesurer le rôle et la place de l’Union européenne dans la mondialisation, ce qui constitue une des clés de l’avenir de l’Europe. 

PROBLEMATIQUES

- En quoi l’Union européenne est-elle un des centres d’impulsion de la mondialisation ? Quel est son rôle dans un monde de plus en plus multipolaire ? Quelles sont les limites à son influence ?

 - Qu’est - ce qui fait de la Northern Range une façade maritime mondiale ? Comment expliquer son importance et sa localisation ? Quels aménagements sont nécessaires pour qu’elle maintienne sa place dans le concert des pôles maritimes majeurs ?

 - En quoi la Méditerranée est-elle un espace d’ouverture de l’UE au Sud ? Quelles relations économiques, géopolitiques et culturelles découlent de la position d’interface ?

 
Introduction : De toutes les organisations régionales au monde, l’Union Européenne est la plus intégrée de toutes.  L’UE élargie à 27 pays en 2007, ce sont 485 millions d’habitants qui se répartissent sur environ 4 millions de km2 , c’est un PIB cumulé supérieur à 10 000 milliards de dollars, soit environ 30 % du RNB mondial. La réussite économique, largement facilitée par l’intégration fait de l’Union Européenne un pôle important à l’échelle internationale. Toutefois, à la différence de ses deux principaux concurrents et partenaires,  l’UE connaît de profondes inégalités internes et une construction communautaire en devenir ; elle peine aussi à défendre ses intérêts dans les négociations internationales parlant rarement d’une seule voix…

Cours 1

I) L’Union est un pôle et un acteur majeur de la mondialisation :

L’industrie européenne représente 23% de la production mondiale (2e après les Etats Unis). L’agriculture européenne productiviste et intensive à forts rendements (rôle de la PAC mise en place en 1962) assure à l’UE son autosuffisance alimentaire et lui permet de développer une industrie agro- alimentaire largement tournée vers l’exportation (2ème rang mondial derrière les EUA). Les services représentent 71,6% du PIB communautaire, L’UE assure 37.5% du commerce mondial, les échanges intracommunautaires représentent 70% du commerce de l’Union .Ses partenaires sont essentiellement les pays industrialisés. Les bourses de l’Union jouent un rôle majeur dans les flux de capitaux (IDE). Londres est la 1ere place d’affaire internationale. Influence politique (PESC et PED) et culturel (4 langues parmi les dix plus parlées au monde, exportations de produits de luxe, événements…). Un espace très attractif au cœur des flux humains (économiques, politiques et touristiques).
II) Les facteurs de la puissance européenne
Une tradition commerciale et industrielle ancienne (Moyen Age, RI). Des efforts poussés d’intégration économique et financière (Euro,…)
Un haut niveau d’équipement et des infrastructures performantes.
3e foyer de population (485 M d’habitants) Une main d’oeuvre qualifiée, productive, à haut niveau de vie. Des entreprises puissantes (FTN) s’adaptant rapidement à la mondialisation. De nombreuses multinationales et des entreprises parmi les plus dynamiques et les plus importantes du monde. D'importants mouvements de fusion et de concentration (Arcelor-Mital).               Une présence dans le monde entier du fait des délocalisations d’unités de production vers des pays à coûts salariaux faibles ou sur des marchés à conquérir.


III) Les limites du poids et du rayonnement de l’UE
Une influence politique, militaire et culturelle limitée (cf guerre en Irak). Une population vieillissante. Des retards en matière d’innovation. Une forte dépendance énergétique. Une dynamique d’intégration encore insuffisante.

Cours 2
Introduction : Du Havre à Hambourg, sur plus d’un millier de kilomètres de côtes, le littoral de la mer du Nord et de la Manche présente une des plus formidables concentrations d’équipements portuaires au monde. Ici se trouve l’un des lieux majeurs de la mondialisation…, l’interface principale entre l’économie européenne, un des trois pôles de production de richesses dans le monde, et ses partenaires, clients ou fournisseurs de matières premières et de produits manufacturés. Mais aussi un espace éminemment concurrentiel, théâtre d’une rivalité permanente entre les ports pour le contrôle du trafic maritime.  
I)                   La Northern Range : Interface maritime majeure de l’UE
La « Northern Range » constitue la deuxième façade maritime du monde. Son rang et l’importance de son trafic de produits manufacturés en conteneurs, leur provenance et leur destination confirment la place de l’UE dans la mondialisation : aire de puissance et deuxième marché à haut niveau de vie, elle commerce avec l’ensemble du monde mais surtout avec les principaux producteurs et consommateurs de biens manufacturés. La « Northern Range » polarise la moitié du trafic portuaire de l’UE. Sa domination et sa localisation s’expliquent par la vieille tradition commerçante des villes littorales de l’Europe du Nord-Ouest et par l’organisation spatiale de l’UE : son arrière-pays est le plus densément peuplé et riche. Mais les disparités entre les hinterlands, plus ou moins bien desservis et actifs, établissent une hiérarchie des différents ports: Rotterdam et Anvers au débouché de la dorsale européenne dominent ; Hambourg desservant un arrière-pays élargi à l’Europe de l’Est progresse ; Le Havre se limitant au Bassin parisien et à l’Ouest est plus modeste. La qualité et la diversité des réseaux de transport qui les relient à leur arrière-pays expliquent les synergies. Les vallées des grands fleuves (Rhin, Meuse, Elbe, Seine) sont les axes privilégiés de ces arrière-pays.  
II)                Des ports en concurrence
S’ils présentent une certaine complémentarité les ports se livrent une rude concurrence pour attirer le trafic. Le Havre et Anvers sont en concurrence pour desservir l’île de France par exemple. L’hinterland constitué des Etats de l’Europe centrale et orientale est aussi convoité par les ports de la façade méditerranéenne de l’UE. Ils ont multiplié les aménagements pour recevoir les plus grands porte-conteneurs et améliorer les dessertes terrestres et fluviales. Les ports sont dotés de puissantes ZIP (zone industrialo-portuaire). Cela provoque des débats sur des thèmes environnementaux auxquels les sociétés habitant ces régions de très fortes densités sont sensibles.

Cours 3
Introduction :
 La Méditerranée met en relation l’UE et les PSEM, deux ensembles géographiques appartenant à plusieurs aires de civilisation, présentant des niveaux de richesse et de développement très inégaux et des régimes politiques différents. Les relations entre ces deux ensembles sont anciennes et importantes. Les échanges culturels reposent aussi actuellement sur les flux migratoires. Les relations économiques sont intenses mais marquées par des dissymétries fondamentales. Une coopération transméditerranéenne est en gestation grâce à des accords de partenariat politique, financier et culturel. Le « printemps arabe » de 2011 peut accélérer ce processus mais aussi le remettre en cause. Car la Méditerranée est aussi une zone de clivage.

Une aire de partenariats :
La Communauté européenne entretient, depuis l'origine, des relations étroites avec les pays du bassin méditerranéen. La coopération entre la Communauté européenne et la région méditerranéenne a en effet débuté dans les années 1960-70. Elle ne cesse depuis de s'affirmer et représente aujourd'hui l'un des axes majeurs de l'action extérieure européenne. Aujourd’hui les Etats de la Méditerranée appartiennent à un « premier cercle » avec lesquels l’UE a signé des accords dans le cadre de la politique européenne de voisinage en 2004. Cette initiative avait été précédée par la signature en 1995 du « Processus de Barcelone » devenu en 2008 l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui souhaite créer une zone de paix et de stabilité, développer la coopération économique et financière et améliorer les niveaux d’éducation et l’intercompréhension culturelle. Une telle politique de l’UE s’inscrit aussi dans une démarche d’extension de son influence sur une aire géostratégique (canal de Suez, détroit de Gibraltar). De plus suite aux élargissements de 1981 et 1986, la rive Nord est devenue une frontière de l’espace Schengen. Les inégalités de développement justifient selon les cas l’intensité ou la faiblesse des relations euro-méditerranéennes qui demeurent dissymétriques. C’est pourquoi l’UE propose des aides aux Etats partenaires de l’UPM (FEMIP/InfraMed).

Une aire de flux :
 L’espace méditerranéen est une interface, une région qui génère des flux importants. Des flux migratoires (souvent clandestins) du Sud vers le Nord (raisons économiques ou politiques). L’espace méditerranéen constitue le premier bassin touristique du monde. La plupart des flux touristiques sont du Nord vers le Nord (près de 170 million de touristes par an) mais il existe aussi des flux touristiques nouveaux du Nord vers les stations balnéaires des PSEM. Les échanges de marchandises dans la région méditerranéene sont très dissymétriques.  Les pays de l’UE exportent des produits dans le monde entier au contraire des PSEM qui sont très dépendent des pays de l’UE car une très grande portion de leur revenus dépendent de leurs échanges avec le nord.  Les flux de capitaux favorisent aussi largement le Nord cependant il existe des flux financiers Nord-Sud. En effet les FTN du Nord investissent dans les services, le tourisme, la chimie et l’agroalimentaire dans les PSEM. Les PSEM sont donc des pays qui reçoivent beaucoup d’IDE et de remises des pays de l’UE ce qui révèle que les PSEM sont intégrés dans la division internationale du travail.


lundi 25 mars 2013

Traité de Rome




Les ministres des Affaires étrangères des six pays membres (Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et RFA) signent à Rome les traités constituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom) et la Communauté économique européenne (CEE). L'objectif de cette dernière est de créer un marché commun et de supprimer les barrières douanières entre les pays membres. Il est prévu que la CEE soit régie par plusieurs institutions : la Commission, qui veille au respect du traité et tient un rôle d’exécution ; le Conseil des ministres, rassemblant, selon les sujets, les ministres des Etats membres ; l’Assemblée et la Cour de justice, qui sont également chargées de la CECA et de l’Euratom. Le traité de Rome entrera en vigueur le 1er janvier 1958.

jeudi 21 mars 2013

Vache folle




La France décide d’interdire toute importation de viande bovine en provenance du Royaume-Uni. Depuis dix ans, date où la maladie est officiellement découverte en Angleterre, l’ESB (encéphalite spongiforme bovine) inquiète de plus en plus les consommateurs et les autorités sanitaires. Cette mesure fait suite à l’annonce, la veille, de l’existence d’un cas humain. Les scientifiques affirment alors que l’origine bovine de la maladie est une possibilité. Cette réaction rapide de la France est suivie par celle, similaire, de la CEE le 27 mars.

mercredi 13 mars 2013

SME




Réuni à Paris, le Conseil européen prend la décision de créer un système monétaire européen, le SME. La nouvelle monnaie européenne, qui n'est, dans un premier temps, qu'une unité de compte, est baptisée ECU.

lundi 18 février 2013

L’EUROPE DE 1946 A NOS JOURS


 



 

A. L’EUROPE : UN ESPACE EN RECOMPOSITION



Comment la Guerre Froide a-t-elle divisée l’Europe ? Comment la construction européenne peut-elle rapprocher les Européens ?



 
Sortie meurtrie de la Seconde Guerre mondiale l’Europe se trouve engagé dans un conflit d’un type nouveau : La Guerre Froide (Nom donné à la rivalité entre les EU et l’URSS de 1947 à 1991, sans affrontement direct à cause de l’arme nucléaire mais en déplaçant le conflit entre d’autres pays, sur le terrain technologique, sportif…). Pendant plus de 40 ans, elle est le théâtre de l’affrontement des deux grandes puissances mondiales et de leurs idéologies respectives : Communisme pour l’URSS et démocratie libérale pour les Etats-Unis. A partir de 1989, la fin du communisme en Europe de l’Est et l’éclatement de l’URSS ouvrent une ère nouvelle marquée à l’EST par la transition démocratique et la conversion à l’économie de marché et à l’OUEST par la volonté d’élargir et d’approfondir la construction européenne.



I. L’Europe meurtrie et divisée de l’après-guerre

A. La mainmise stalinienne sur l’Europe de l’Est

Avec la fin de la guerre, le nazisme est écrasé et l’U.R.S.S. a libéré la moitié de l’Europe, elle doit selon les accords avec les alliés organiser des élections libres (prévues à la conférence de Yalta) mais ces élections sont remplacées par une prise de contrôle des pays de l’Est par les partis communistes, les opposants sont éliminés comme en Tchécoslovaquie (« Coup de Prague » en 1948) et des dictatures (Régime politique où le pouvoir est détenu par un seul homme ou un parti unique. Il s’appuie sur une police politique pour étouffer les contestations) s’établissent aussi en R.D.A., Pologne, Roumanie, Bulgarie et Hongrie.



B. Les Etats-Unis ripostent en organisant l’Europe de l’Ouest

Le président américain Truman veut endiguer le « péril rouge» (C’est la doctrine Truman). Elle se traduit par une aide économique et financière : Le plan Marshall et une alliance militaire : l’O.T.A.N. (Organisation du traité de l’Atlantique Nord, 16 pays de l’Ouest dont la R.F.A, la France, le Royaume-Uni en 1949. Toute attaque contre un des signataires sera considérée comme une attaque contre l’alliance). On parle alors de bipolarisation (Organisation autour de deux pôles) du monde.



II. Ouest/Est, 2 Europe, 2 destins ?

A. L’Europe de l’Est à l’heure soviétique

L’U.R.S.S. expose la doctrine Jdanov (Propager le communisme dans le monde) et rassemble les démocraties populaires (Dictatures communistes d’Europe de l’Est, copiées sur le modèle de l’URSS) autour du Kominform. De plus, elle met en place une alliance militaire : Le pacte de Varsovie en 1955.

Tous les pays de l’Est doivent adhérer au C.A.E.M., 1949 (Conseil d’Assistance Economique mutuel ou COMECOM, marché commun des pays communistes, c’est la riposte soviétique au plan Marshall qui aide l’Europe de l’Ouest).

L’U.R.S.S. stalinienne impose son modèle politique avec la dictature d’un parti unique, le culte de la personnalité des dirigeants et une économie planifiée (Collectivisation, c’est-à-dire la mise en commun des moyens de productions comme les terres et les usines, étatisation, c’est-à-dire suppression de toute propriété privée et planification : on fixe des objectifs de production pour 5 ans, en privilégiant les industries lourdes au détriment des besoins des habitants).



En 1953 la mort de Staline entraine des révoltes à l’Est, suscitant l’espoir de meilleures conditions de vie et un retour aux libertés :

- A Berlin Est 1953

- A Budapest en Hongrie 1956

- A Prague en Tchécoslovaquie en 1968 mais ces insurrections sont réprimées dans le sang (En Hongrie, Imre Nagy est exécuté) souvent par les chars du pacte de Varsovie et par des procès épurateurs et la police politique. On est alors en pleine Guerre Froide, elle voit s’affronter des idéologies opposées et entraîne des tensions comme à Berlin sans qu’il y est d’affrontement direct à 2 blocs rivaux se font face de part et d’autre du « rideau de fer ».

B. L’Ouest à la recherche de son unité

Comment l’Europe de l’Ouest cherche-t-elle à s’émanciper de la domination des deux superpuissances ?



- Avec la création de la C.E.C.A. (Communauté économique du charbon et de l’acier et de la C.E.E. (Communauté Economique Européenne) par le traité de Rome en 1957. La C.E.E. devient le 2ème pôle économique au monde ce qui attire de nouveaux pays. Au départ, ils sont 6 et en 2013, 28.

Les pays ont des aspirations communes (Eviter de nouvelles guerres, limiter l’expansion du communisme) mais aussi des démarches opposées. Certains (Allemands) sont fédéralistes (Fédéralisme : Système politique dans lequel les pouvoirs sont partagés entre un gouvernement central qui dirige l’économie, la diplomatie et la défense et les gouvernements des collectivités qui composent l’Etat fédéral) alors que les autres (Britanniques, Français) veulent se limiter à des coopérations et garder les souverainetés nationales.



- Avec le chancelier de la R.F.A. Willy Brandt (ancien maire de Berlin Ouest) se rend à l’Est et rend hommage aux victimes du nazisme en Pologne, il obtient la libre circulation des Allemands de l’Ouest vers l’Est, le prix Nobel de la paix en 1971.



- Avec le Général de Gaulle qui ferme les bases américaines de l’O.T.A.N. en France en 1966



- Avec la C.E.E. et l’O.N.U. qui obtiennent de l’U.R.S.S. le respect des droits de l’Homme à la conférence Helsinki en 1975, les opposants (ou dissidents soviétiques) ont plus de force.



III. Une Europe recomposée ?



- Dès les années 1980 l’aspiration des peuples d’Europe de l’Est à la liberté s’amplifie :

La Pologne s’émancipe du bloc soviétique en créant le premier syndicat libre : Solidarité (Solidarnosc) de Lech Walesa, prix Nobel de paix 1983, soutenu par le pape Jean Paul II et partout ailleurs des mouvements dénoncent le régime communiste.

- Dès son arrivée au pouvoir en 1985, Mikhaïl Gorbatchev, un communiste réformateur, veut donner plus de libertés et laisse les pays de l’Est jusqu’alors sous la tutelle de l’armée rouge se gouverner eux-mêmes (Elle n’interviendra pas lors de la chute du mur). C’est la Glasnost (Transparence) et la Perestroïka (Restructuration de l’économie avec plus de capitalisme.

- Après la Pologne, la Hongrie ouvre ses frontières et cesse d’être un pays aligné sur Moscou, en novembre 1989, le mur de Berlin s’écroule emportant la R.D.A. qui est englobée dans la R.F.A (Réunification en 1990). En Tchécoslovaquie c’est la «Révolution de velours » de Vaclav Havel (car faite sans un seul mort), en Roumanie le dictateur Ceausescu est fusillé après un procès bâclé. 34 pays d’Europe réunis à Paris adoptent une charte pour une nouvelle Europe et célèbrent « la fin de la confrontation et de la division ». En 1991, le C.A.E.M. et le pacte de Varsovie sont dissous. L’U.R.S.S. s’est effondrée en décembre 1991 car chacune des 15 républiques qui la composaient a proclamé son indépendance (Biélorussie, Ukraine..).



- Les frontières (Limite administrative séparant deux Etats) de l’Europe sont bouleversées et beaucoup de peuples prennent leur indépendance pacifiquement comme les Slovaques séparés des Tchèques, par la guerre comme dans l’ex-Yougoslavie, 17 nouveaux Etats sont créés. L’ouverture « du rideau de fer » et du mur de Berlin permet une libre circulation des personnes et marque la fin spectaculaire de la division de l’Europe en deux.



- Avec la chute des dictatures soviétiques, de nouveaux pays apparaissent, c’est la multiplication des frontières, l’U.E. intègrent les anciens pays du bloc de l’Est devenus des démocraties libérales comme la Pologne, Hongrie, etc.… 10 nouveaux pays adhèrent à l’U.E. en 2004 et 2 en 2007 : Bulgarie et Roumanie.

Pour se renforcer la C.E.E. est devenue l’U.E. par la traité de Maastricht, une citoyenneté européenne est créée, une monnaie unique prévue l’Euro et un vaste espace d’échanges (l’espace Schengen) où biens et personnes circulent librement. De nombreuses décisions sont aujourd’hui prises par l’UE. On parle alors de supranationalité (Principe qui caractérise une organisation politique placée au-dessus des institutions nationales et dont les décisions s’imposent aux Etats membres) La crise actuelle de l’Euro pose la question de l’avenir de l’Europe avec l’absence de diplomatie et de défense commune, les divergences sur l’évolution des institutions ou encore les limites extérieures.

jeudi 7 février 2013

1992 : Signature du traité de Maastricht


 


Les douze représentants européens des Affaires étrangères se retrouvent à Maastricht, aux Pays-Bas, pour signer un traité d'union économique, monétaire et politique. Avec le traité de Rome signé en 1957, Maastricht est l'acte le plus important de la construction européenne. La CEE laisse ainsi place à l'Union européenne. Le traité de Maastricht, ou traité sur l'Union européenne, vise à établir une citoyenneté européenne commune à tous les habitants des pays membres ainsi qu’à harmoniser la politique étrangère et de sécurité entre chaque Etat. Le traité prévoit également la mise en place d’une monnaie unique. Il sera rejeté par les Danois en juin, puis approuvé de justesse par les Français le 20 septembre, avec seulement 51,04% de "oui". Finalement, le traité entrera en vigueur le 1er novembre 1993. L'union monétaire, quant à elle, deviendra effective pour onze pays de l'Union le 1er janvier 1999.

dimanche 3 février 2013

Bénélux




Le traité du Benelux signé entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas assure aux trois pays une unité économique et leur permet d'adopter une politique commune sur les plans social et financier. Le siège de cette nouvelle union est installé à Bruxelles. Le mot Benelux est une contraction de Belgique, Nederland et Luxembourg.
 

jeudi 13 décembre 2012

2007 : Traité de Lisbonne




Le traité de Lisbonne est signé par les 27 pays de l’Union Européenne. Suite aux référendums français et néerlandais, la Constitution européenne a été remaniée pour former un nouveau traité moins ambitieux. Il permet de moderniser les traités de Rome et de Maastricht pour un meilleur fonctionnement de l’Union. Contrairement à la constitution, aucun pays ne prévoit de référendum pour le ratifier.

mardi 17 juillet 2012

1979 : Simone Veil présidente du Parlement Européen


Elu en juin au suffrage universel, le Parlement européen siégeant à Strasbourg procède, lors de sa première session, à l'élection de son président. A la majorité absolue et au deuxième tour, l'ancienne ministre française de la Santé, Simone Veil (52 ans), l'emporte. Madame Veil, qui conduit la liste UDF (Union pour la démocratie française), le parti du président Valéry Giscard d’Estaing, est connue du grand public pour son combat en faveur de la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse en 1975. Elue pour cinq ans à la présidence du Parlement européen, elle s'attachera jusqu'en 1982 à promouvoir l'élargissement de l'Europe tout en ayant à coeur d'améliorer les conditions sociales des Européens.

dimanche 1 juillet 2012

1987 : L’Acte unique européen entre en vigueur

Signé en février 1986, le traité de l’Acte unique européen entre en vigueur. Il apporte des modifications au traité de Rome, et donc, à la Communauté économique européenne (CEE). Son objectif est en fait d’accélérer la mise en place du marché intérieur, dont l’achèvement est prévu pour décembre 1992. Il est, pour cela, nécessaire de renforcer les pouvoirs des institutions européennes (Conseil, Parlement, Commission) et d’élargir leurs domaines de compétence à l’environnement, à la politique étrangère et à la recherche technologique.