Le président de la
République Emile Loubet, suivant l'avis de son président du Conseil,
Waldeck-Rousseau, gracie Alfred Dreyfus, qui avait été condamné quelques jours
auparavant à 10 ans de réclusion lors de la révision de son procès. L'officier
français, accusé à tort d'avoir divulgué des informations militaires à l'armée
allemande lors de la guerre de 1870, avait été condamné à la déportation à vie
sur l'île du Diable en Guyane en décembre 1894. La mobilisation des
dreyfusards, et notamment de Emile Zola, avait permis qu'il soit rejugé. Dès le
lendemain de la grâce présidentielle, Alfred Dreyfus est remis en liberté.
L'"affaire" qui a divisé la France pendant cinq ans s'apaise.
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