Après s'être éclipsé une journée en s'envolant vers Baden-Baden sans
même prévenir son premier ministre, Charles de Gaulle prononce un discours de
fermeté face aux manifestations. Dénonçant la "chienlit" comme il
l'avait déjà fait le 15 mai, il appelle à une manifestation pour soutenir le pouvoir
en place. Il décide également de dissoudre l'Assemblée. Ses choix semblent
efficaces puisque les contre-manifestations connaissent un grand succès et que
les gaullistes sont renforcés au Parlement après les législatives organisées en
juin. Mais de Gaulle ne bénéficiera en fait que d'un sursis d'un an.
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