I) La France : un
acteur important de la mondialisation
Une présence
économique forte
Échanges commerciaux, ZEE, firmes transnationales,
participation à des salons étrangers. Signaler cependant les faiblesses dans le
domaine de l’importance des exportations par rapport à la production nationale
ou encore le fait que les partenaires commerciaux sont surtout des pays
européens proches.
Un rayonnement
géopolitique en demi-teinte malgré une présence mondiale s’appuyant entre autre
sur la francophonie Interventions militaires, pratique du français dans les
institutions internationales, lycées français à l’étranger.
Une suprématie qui
se maintient dans certains secteurs
Le luxe (boutiques à l’étranger, contrefaçon), le tourisme,
la recherche (même si la part relative consacrée à la recherche-développement
est moindre que dans d’autres pays).
Un territoire
inégalement transformé
A) Une meilleure
accessibilité
– Présence d’un hub aérien majeur (Paris-CDG) : 2e
plate-forme aéroportuaire d’Europe, présence aussi du premier aéroport
d’affaires européen (Paris-Le Bourget). – Liaisons renforcées avec les
métropoles européennes, notamment avec le TGV. La desserte parisienne. Les
liens en matière de télécommunications, notamment Internet à très haut débit.
B) Le rôle majeur des
métropoles
– Des métropoles au coeur de l’économie mondiale. Archipel
métropolitain mondial. Poids de Paris, notamment en ce qui concerne la culture
ou l’accueil de sièges de firmes transnationales de première importance. – Des
recompositions territoriales qui découlent de la métropolisation. Polycentrisme
(notamment avec le quartier d’affaires de la Défense, mais également avec le
parc de Disneyland Resort Paris), fragmentation sociospatiale. Projet du «
Grand Paris ».
C) Vers une économie
de la connaissance
– Des territoires d’innovation et de compétitivité prenant
peu à peu le relais d’espaces en crise. Délocalisations. Pôles de compétitivité.
II) La France, une
des principales destinations touristiques :
Premier pôle touristique mondial,
la France accueille plus de 75 millions de touristes internationaux dont près
de 70% viennent d’Europe mais le pays n’est souvent que traversé ce qui
explique qu’il ne soit qu’au 3e rang mondial pour les recettes (derrière
Espagne et Etats Unis). La balance entre importations et exportations dans le
domaine touristique offre un des plus forts excédents de la balance
commerciale. Les étrangers recourent principalement à l’hébergement marchand.
Ils sont nombreux aussi à acquérir des résidences secondaires dans les zones
peu peuplées comme la Dordogne (stimulant l’activité éco locale). Dans un monde
concurrentiel, pour conserver son rang, la France multiplie les opérations de
promotion à l’étranger et continue de bénéficier de la qualité de ses réseaux
de transport. La destination France est défendue par des acteurs
institutionnels mais aussi privés. Les entreprises françaises du tourisme sont
parmi les 1eres du monde (Accor, Club Méditerranée…). Les investisseurs
étrangers sont également nombreux dans le secteur (hôtels de luxe).
) De
multiples atouts mis en valeur :
Qualité et diversité de l’offre touristique développée à
partir du XIXe siècle afin de tirer parti du patrimoine naturel, historique et
culturel.
Les aménagements touristiques sont le fruit d’initiatives
privées (résidences secondaires, station balnéaires en lien avec les chemins de
fer…) mais aussi publiques (station de ski intégrée, participation au
financement et à l’aménagement touristique avec les collectivités locales).
La diversité des
pratiques touristiques se traduit par une diffusion spatiale sur l’ensemble du
territoire (préférence pour les côtes, les métropoles et les montagnes).
La puissance et les atouts de la France dans le domaine
touristique sont réels. L’impact spatial et économiques est important mais rend
la France dépendante de la demande mondiale et la force à moderniser et
diversifier en permanence son offre touristique. Le risque étant pour certains
de voir le pays, comme d’autres se concentrer sur cette mono-activité au
détriment d’autres activités (industrielles…)
III) Paris, une ville au rayonnement planétaire :
A) Sur le plan
économique, un des centres du monde
– Présence de nombreux sièges sociaux d’entreprises
transnationales.– Deuxième place financière de l’Union
européenne.
B) Un pôle
institutionnel et culturel
– Une image associée à celle de la France dans le monde. –
Siège d’institutions internationales (UNESCO).
C) Un pôle attractif
pour les touristes comme pour les migrants
– Première destination touristique mondiale. – Un
exceptionnel patrimoine culturel.
– Principale porte d’entrée des migrants.
D) Un pôle
d’innovation et de commandement :
la capitale politique d’un État centralisé
– Métropole incontestée du territoire national. – Siège du
gouvernement et de la diplomatie.
Une exceptionnelle concentration de main d’œuvre qualifiée
– Un large bassin d’emploi avec une population qualifiée. –
Une ville et une région qui demeurent parmi les
grands territoires mondiaux d’innovation.
Une métropole dont l’accessibilité est excellente – Une
métropole en concurrence à l’échelle européenne. – Très bonne accessibilité en
termes de réseaux de transports.
E) Des défis à
relever et des faiblesses à atténuer :
Disparités socio-économiques et risque de fragmentation
– Les fractures sociales et spatiales. – Le manque de
cohérence territoriale (projet du « Grand Paris »).
Paris, une ville muséifiée ?
– Une certaine muséification.
Développer la prévention et la résilience.
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