Un décret institue le premier Code de la route, bientôt suivi du permis
de conduire. C'est la transformation d'un code de bons usages en un code
administratif. La circulation automobile a d'abord été soumise à la loi de 1851
concernant "la police du roulage et des messageries". En 1899, un
décret a limité la vitesse des véhicules à moteur à 30 km/h en rase campagne.
Le contenu du Code sera modifié à de nombreuses reprises afin de tenir compte
de l'évolution des véhicules et des voies routières.
Un petit espace sans prétention pour parler d'histoire-géographie.
Pour être tout à fait exact les premières règles de circulations datent de Napoléons Ier (en particulier le fait de rouler à droite en 1804) même si elles ne servaient au'aux calèches.
RépondreSupprimerDe plus, si l'on commence à réfléchir au Code de la Route en 1921, il ne sera mis en application qu'en 1923.
En ce qui concerne les vitesses autorisées, elles sont en effet de 30km/h en campagne, mais dans les villes, elles ne dépendent que de la bonne volonté municipale. La plupart des maires s'inspirent pour le coup du "règlement de bonne conduite" promulgué en 1905 par Jules Perigot, secrétaire du Touring Club de France. Ainsi à Chambéry la vitesse autorisée en agglomération était de 7km/h
La signalisation n'allait pas forcement de paire avec le Code de la Route qui ne contient que quelques panneaux, ils sont pour la plupart mis en place par le Touring club et les différents automobiles clubs locaux, et sont très variés selon les régions.
Enfin, petite anecdote, le Code de la Route ne reçoit pas un accueil très favorable. Il institut par exemple la règle de la priorité à droite qui est qualifiée de "fabrique à accident". Il comporte aussi des règles surprenantes comme les suivantes : "Tout véhicule doit avoir un conducteur" ou encore "quand deux véhicules sont face à face à un passage à niveau gardé, le prioritaire est celui qui a la maison du garde barrière sur sa droite"
Et en ce qui concerne le permis de conduire, il prend ce nom grâce Code de la Route. Auparavant il ne s'agissait que d'un certificat de capacité délivré par le service des mines après un examen sommaire du maniement du véhicule et de l'entretien de la mécanique. De plus les candidats devaient être "de bonne morale". les examinateurs étaient, quant à eux, des ingénieurs des services des mines, souvent peu familiarisés avec les autos. Lors des examens, il ne prenaient que rarement place dans la voiture, se contentant de regarder depuis le trottoir.
RépondreSupprimerLe candidat victorieux se faisait consacré "chauffeur".
La première femme à l'obtenir est la Duchesse d'Uzès, en 1897, elle est également la première personne à se faire verbaliser pour excès de vitesse (15km/h au lieux de 12km/h)instituant le mythe de la dangerosité des femmes au volant...