Henri de Toulouse-Lautrec, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.
Malgré une vie courte et marquée par la maladie, l’œuvre du peintre fut très vaste : le catalogue raisonné de ses œuvres publié en 1971 énumère 737 peintures, 275 aquarelles, 369 lithographies (y compris les affiches) et environ 5 000 dessins. Dans sa jeunesse les chevaux constituaient pour lui un sujet habituel. Depuis l’enfance il aimait l’équitation et devoir y renoncer à cause de sa maladie fut pour lui quelque chose de très douloureux, et c’est pourquoi il décida de continuer à faire vivre dans ses œuvres sa passion pour les chevaux. Au début de sa carrière il peignit quelques nus masculins comme exercices, mais ses meilleurs nus représentent des femmes. En général il préférait partir d’ébauches, mais beaucoup de ses nus doivent avoir été faits d’après nature. D’habitude ses modèles ne sont pas de belles jeunes filles, mais des femmes qui commencent à vieillir.
Pour peindre ce genre de tableaux il s’inspirait d’Edgar Degas. Il ne cessait de dessiner : quelques dessins sont des œuvres en eux-mêmes, mais beaucoup sont des ébauches pour des peintures ou des lithographies. Quelquefois ses dessins ressemblaient à des caricatures qui, en quelques traits, rendaient un geste ou une expression ; pour les réaliser il employait divers moyens (crayon, encre, pastel et fusain). N’ayant pas besoin d’exécuter des œuvres sur commande, Lautrec choisissait des sujets qu'il connaissait bien ou des visages qui l’intéressaient et, comme il fréquentait des gens de toute sorte, ses tableaux couvrent une vaste gamme de classes sociales : nobles et artistes, écrivains et sportifs, médecins, infirmières et figures pittoresques de Montmartre. Beaucoup de ses tableaux montrent des prostituées parce qu’il les considérait comme des modèles idéaux pour la spontanéité avec laquelle elles savaient se mouvoir, qu’elles fussent nues ou à moitié habillées. Il peignait leur vie avec curiosité, mais sans moralisme ni sentimentalisme et, surtout, sans chercher à leur attribuer le moindre caractère fascinant.
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