La formation terroriste Action directe assassine le PDG de la Régie Renault, Georges Besse, au nom de la lutte contre l’impérialisme capitaliste. Les attaques s’opèrent contre des symboles de la puissance de l’Etat et le grand patronat. C’est donc en tant que représentant d’une entreprise à vocation internationale que Georges Besse est abattu.
Action directe est un groupe armé anarcho-communiste, issu du mouvement autonome et anti-franquiste. Historiquement, il doit être replacé dans le cadre de ce que l'on a appelé les années de plomb qui ont vu l'apparition de mouvements comme la Fraction armée rouge en Allemagne ou les Brigades rouges en Italie. Il emprunte son nom à la théorie anarchiste de l'action directe. Ses membres ont revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987. Action directe a été interdite pour apologie de la lutte armée par un décret du 24 août 1982 portant dissolution du groupement par la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées. L'organisation est, depuis, officiellement considérée comme terroriste par les autorités françaises. Les derniers militants de l'organisation ont été arrêtés en 1987, puis jugés et condamnés par une formation spéciale de la cour d'assises de Paris sous les chefs d'inculpation d'assassinat de Georges Besse, de celui du général René Audran, de tentatives d’assassinat sur le contrôleur général des armées Henri Blandin et du vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF) Guy Brana, et les attentats contre les locaux d’Interpol et ceux de l’Union de l’Europe occidentale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
une question, un avis ??